Intervention de la France en Corée
Le bataillon français de l'ONU (BF/ONU) fut un bataillon d'infanterie formé de militaires volontaires de l'armée française et de l'Union française issus de toutes les armes et des réserves, envoyé par le gouvernement pour représenter la France dans les forces terrestres multinationales mandatées par le Conseil de Sécurité de l’ONU dans sa résolution 83 du 27 juin 1950 et constituées de contingents, principalement américains et anglais du Commonwealth, en provenance de 21 autres pays pendant la guerre de Corée (1950-1953). Il est de très loin la principale composante des forces françaises dans la guerre de Corée.
Ses 1 017 hommes étaient organisés en une compagnie de commandement, trois compagnies de combat et une compagnie de blindés.
Il fut de tous les principaux combats jusqu'à la fin des hostilités, de leur baptême du feu à Wonju aux batailles de Twin Tunnels, Chipyong-ni et bataille de Crèvecoeur (Battle of Heartbreak Ridge).
Le bataillon français de l'ONU a perdu au combat 269 volontaires français et 18 Coréens intégrés au bataillon tués[2], 1 350 blessés (dont certains à plusieurs reprises), 12 prisonniers de guerre et 7 portés disparus.
Au total, 3 421 Français se sont succédé dans les rangs du BF/ONU.
Le 23 juillet 1953 ont lieu les accords de Panmunjon : c'est l'armistice.
Le 23 octobre 1953, le bataillon français quitte les forces de l'ONU et embarque à Incheon pour l'Indochine.
Le bataillon français de l'ONU en Corée 1950 - 1953 a obtenu :