Les décorations pour les 62-64 ayant obtenu la carte du combattant.

LA MÉDAILLE COMMÉMORATIVE DES OPÉRATIONS DE SÉCURITÉ ET DE MAINTIEN DE L’ORDRE est une décoration militaire française créée le 11 janvier 1958. Elle est destinée aux militaires ayant participé aux opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en TUNISIE, au MAROC, en ALGÉRIE, au SAHARA et en MAURITANIE. Il faut avoir participé pendant au moins 90 jours sous l'uniforme français aux opérations de sécurité et de maintien de l'ordre qui se sont déroulées dans au moins l'une des régions suivantes :

•          en Tunisie, du 1er janvier 1952 au 2 juillet 1962

•          au Maroc, du 1er juin 1953 au 2 juillet 1962

•          en Algérie, du 31 octobre 1954 au 1er juillet 1964

•          au Sahara, du 28 juin 1961 au 1er juillet 1964

•          en Mauritanie, du 10 janvier 1957 au 1er janvier 1960

Cette médaille peut également être attribuée à certains personnels civils, sous certaines conditions d'emploi.

REF: https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_comm%C3%A9morative_des_op%C3%A9rations_de_s%C3%A9curit%C3%A9_et_de_maintien_de_l%27ordre#cite_note-arrete_08041964-5

 

ou : https://www.bo.sga.defense.gouv.fr/texte/17365/_.html

 

MÉDAILLE D'AFRIQUE DU NORD

Décerné pour Titulaires du titre de reconnaissance de la Nation, aux Militaires et civils.

Plus décernée depuis 2002.

Création : 29 avril 1997. Dernière attribution 2002.

La médaille d’Afrique du nord est une décoration militaire et civile française.

Elle a été créée par Jacques Chirac, président de la République et mise en place par le décret du 29 avril 1997. Elle était décernée à tous les militaires et à tous les civils s'étant vu attribuer le titre de reconnaissance de la Nation, jusqu'à son remplacement.

Cette médaille, qui n'est plus attribuée depuis 2002, a été remplacée par la médaille de reconnaissance de la Nation.

REF : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_d%27Afrique_du_Nord#Critères_d'attribution

TITRE DE RECONNAISSANCE DE LA NATION

Le titre de reconnaissance de la nation (TRN) est accordé, à leur demande, aux personnes ayant participé aux conflits armés majeurs auxquels la France a pris part.

Conflits concernés

Combats en en Tunisie entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962

Combats au Maroc entre le 1er juin 1953 et le 2 juillet 1962

Guerre d'Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 2 juillet 1962

Opérations militaires sur le territoire de l'Algérie entre le 3 juillet 1962 et le 1er juillet 1964.

REF : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1491


UNION NATIONALE DES COMBATTANTS de la MOSELLE - (UNC57)

 CARTE du COMBATTANT (1962 / 1964)

Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants auprès de la Ministre des Armées a annoncé récemment l’octroi de la carte du combattant pour les militaires ayant servi en Algérie du 3 juillet 1962 au 1er juillet 1964. Cette mesure fera partie du prochain plan de financement. Pour l’instant les dossiers ne peuvent être pris en compte sur les formulaires existants. En effet, à compter de septembre/octobre, un formulaire adapté permettra aux ayant droit de rédiger leur demande d’obtention de la carte du combattant.

 

L’Union Nationale des Combattants avait engagé un long bras de fer avec le Ministère des Armées. C’est donc grâce à ses multiples interventions, tant nationales, régionales que départementales auprès de très nombreux élus que L’UNC a pu voir aboutir ses efforts de reconnaissance du droit à la CARTE du COMBATTANT et peut se féliciter de cette décision, bien que tardive, qui permettra de reconnaître la présence et l’activité des militaires pour la période du 3 juillet 1962 au 1er juillet 1964.

 

L’Union Nationale des Combattants se démarque en toute légitimité des associations qui ont toujours fermement réfuté ce droit, farouchement attachées qu’elles étaient aux accords d’Evian du 19 mars 1962.Ces associations, aujourd’hui tentent de récupérer cet évènement historique.

 

L’Union Nationale des Combattants de la Moselle dont le siège se trouve : 1, Rue Fabert – 57000 Metz, compte plus de 6000 adhérents répartis en 75 sections. Elle regroupe tous ceux qui défendent les valeurs de la France ayant combattu sur les différents théâtres auxquels la France a participé, également tous ceux qui participent aux diverses opérations extérieures ou qui défendent les valeurs via des services civils ou militaires.

 

L’action sociale est une priorité. Elle englobe les veuves et les orphelins. Elle défend les dossiers qui lui sont transmis et veille à leur reconnaissance auprès de l’Office National des Anciens Combattant et Veuves de Guerre.

 

La carte du combattant donne droit à l4ALLOCATION DE RECONNAISSANCE DU COMBATTANT         

 

Metz, le 19 juin 2018

L’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

SATISFAITE DE LATTRIBUTION DE LA CARTE DU COMBATTANT

AUX MILITAIRES AYANT SERVI SUR LE TERRITOIRE ALGERIEN DE 1962 A 1964

 

 

L’Union Nationale des Combattants du département de la Moselle se félicite de la décision prise par le gouvernement d’attribuer aux militaires français présents sur le territoire algérien, entre les mois de juillet 1962 et juillet 1964, la carte du combattant, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019.

 

Pendant plus de 30 ans, l’UNC a été la seule association du monde combattant à de démener pour remédier à cette injustice, qui consistait à refuser le statut de combattant à ceux qui servaient sur le territoire algérien pendant cette période mais qui reconnaissait que ceux qui avaient été tués, plus de 500 de 1962 à 1964, étaient « Morts pour la France » !

 

Ces derniers mois, l’UNC avait cependant constaté avec satisfaction le ralliement d’autres associations à sa position, même celles qui persistent à croire que la guerre d’Algérie s’est terminée le 19 mars 1962 …

 

L’UNC de la Moselle invite les intéressés à la rejoindre dès à présent, celle-ci se proposant de les aider dans la constitution de leur dossier.

Cérémonie du 05 décembre 2016  "1000" drapeaux à Paris pour les 100.000 morts en AFN

Histoire de l'aviation légère en Algérie

Hélicoptères armés dont le fameux "Pirate" à télécharger.
99 - Hélicoptères de combat (2)-Hélicopt[...]
Présentation Microsoft Power Point [6.2 MB]
Président National Général Pierre Saint-Macary

Morts pour la France

dans une guerre sans nom

 

La date du 19 mars 1962 disparaitra vraisemblablement de la mémoire collective comme celle d'Azincourt sur les tablettes de nos arrières petits-enfants. Pour les historiens objectifs, la guerre d'Algérie ne s'est pas achevée à cette date. Nos soldats, engagés ou appelés, y sont demeurés deux ans de plus, conformément aux accords d'Évian dans des missions qualifiées, à tort, "d'apaisement". Nos compatriotes d'Algérie, harkis ou pieds noirs, y furent massacrés dans l'indifférence de la population de la métropole soulagée de ne plus envoyer ses fils défendre cette terre française depuis 132 ans.

 

Beaucoup ont vécu en Algérie de 1962 à 1964 des événements terribles et traumatisants. Nos soldats ont reçu l'ordre, dans un climat d'insécurité, de rester l'arme au pied, parfois encerclés et même humiliés, alors que des compatriotes se sont fait massacrer sous leurs yeux et que 535 d'entre eux ont été tués.

 

Songeons à quel niveau extrême de violence nous aurions assisté sans leur présence pendant ces deux ans? Parmi eux, certains ont désobéi pour sauver des vies, refusant, par humanité et par fidélité, d'appliquer des ordres indignes. Un hommage leur a été rendu mais bien trop tardivement. L'Union nationale des combattants s'engage depuis plusieurs années à redonner dignité et reconnaissance à ces soldats oubliés. Elle s'oppose à ces tenants d'une pensée unique qui considèrent que le déchirement entre l'Algérie et la France a pris soudainement fin un certain 19 mars 1962. L'État gagnerait à accorder enfin cette carte du combattant amplement méritée. Peut-on en même temps décerner l'appellation de "morts pour la France" à ceux qui ont été tués et refuser aux autres 80000 anciens soldats encore vivants celle de combattants ? Cinquante-quatre ans après, reconnaitre collectivement et sans repentance les conséquences dramatiques d'une fin de guerre mal négociée ne serait-il pas la première étape d'une mémoire partagée avec un pays dont l'ennemi commun aujourd'hui est le terrorisme?

Titre de Reconnaissance de la Nation (TRN)

Appelé du contingent lors de la guerre d'Algérie

Mémorial de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et Tunisie, à Paris

 

En 1954, les effectifs militaires représentent environ 50 000 hommes, 38 % sont des appelés pour 18 mois de service.

En 1955, ces effectifs passent à 100 000 hommes, du fait de la guerre d'Algérie.

 

En 1956, le rappel sous les drapeaux monte les effectifs militaires à 200 000 hommes.

 

Début 1957, le maintien sous les drapeaux de 18 à 30 mois permet un effectif militaire de 400 000 hommes, chiffre qui passera à 450 000 en fin d'année, 57 % sont des appelés.

 

Entre 1952 et 1962 ce sont 1 343 000 appelés ou rappelés et 407 000 militaires d'active (soit 1 750 000 militaires) qui participeront "au maintien de l'ordre en Afrique du Nord", opérations qui seront reconnues "Guerre d'Algérie" le 5 octobre 1999. Sur ce nombre d'appelés, 12 000 réfractaires ont été déclarés, dont 10 831 insoumis (appelés qui ne se sont pas présentés lors de leur appel), 886 déserteurs et 420 objecteurs de conscience.

 

Avec les rotations d'effectifs, près de 400 000 musulmans algériens (appelés ou supplétifs) ont également combattu du côté français pendant la guerre d'Algérie.

 

L'effectif total de l'armée française en 1962 (hors gendarmerie) est de 938 000 militaires.

 

Le traitement des appelés prisonniers du FLN durant la guerre, 146 militaires appelés fait prisonnier ont été libérés par le FLN, plus de 400 cent ne sont pas revenus (même source). En 1958, la cérémonie d'hommage au monument aux morts d'Alger, à la suite de la nouvelle de l'exécution de prisonniers français par le FLN, a été l'élément déclencheur du coup du 13 mai.

 

Le nombre de victimes parmi les appelés

 

Ce sont plus de 25 000 militaires tués aux combats en A.F.N. (Algérie, Maroc et Tunisie), soit 13 000 appelés ou rappelés et presque autant de militaires d'active; et aussi 70 000 militaires blessés ; sans oublier les 400 000 victimes civiles d'origine européenne ou africaine.

 

Sources : Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'État à la défense, Marcel Lesbros rapporteur de la commission des affaires sociales, le 5 octobre 1999 et O.N.A.C. (Office national des Anciens combattants).

Ci-dessous une série de chants militaires

SIRET: 780 005 344 000 12

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