Pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale.
En tout environ 38 millions de civils furent tués par les nazis et leurs alliés.
En Europe : entre 8,8 et 10,7 millions de militaires soviétiques, 5,3 millions de militaires allemands, six millions de Polonais, dont trois millions de Juifs et trois millions de catholiques; trois millions de Juifs des autres pays d’Europe ; deux millions de Tziganes, handicapés, homosexuels et autres.
Concernant les seules pertes militaires en Europe, selon les estimations, environ 17 877 000 de militaires sont morts sur les champs de bataille européens, dont 10 774 000 du côté des alliés et 7 103 000 du côté des forces de l'Axe. Les tués de l’Armée rouge constituent 53 % du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31 %, ceux du Royaume-Uni 1,8 %, ceux de la France 1,4 % et ceux de l’armée nord-américaine 1,3 %. Les pertes militaires de l’Union soviétique représentent 88 % du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3 %, France 2,3 % et États-Unis 2,2 %). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 84 % du total de toutes les pertes militaires subies en Europe. Les pertes militaires du conflit germano-russe seul sont de 13 876 400 soit 78 % du total des pertes militaires subies en Europe.
En Asie : les historiens évaluent entre 10 et 30 millions le nombre de morts causées par les exactions japonaises, dont 2,7 millions pour la seule opération de la politique des Trois menée dans le Nord de la Chine par le général Yasuji Okamura.
Bilan de la Seconde Guerre mondiale et Pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce conflit fut le plus coûteux en vies humaines de toute l’histoire de l’humanité. On recense plus de 55 millions de morts (dont 39 millions d'Européens) avec plus de victimes civiles que militaires. L’URSS a payé le plus lourd tribut avec plus de 26 millions de victimes (26 600 000 en réalité), civils et militaires (14 % de sa population).
Des peuples entiers sont presque décimés : les trois quarts des Juifs d’Europe ont péri par suite du génocide. Le plus terrible s’est produit en Europe centrale et orientale : la Pologne a perdu 18 % de sa population, la Yougoslavie plus de 10,6 %. Combats, pillages, terres brûlées et sabotages ont ravagé l'économie. Les populations en sortent démunies.