Vous trouverez dans les onglets dédiés,

les dates des commémorations officielles

ainsi que

les dates des commémorations locales en Moselle

Commémorations mode d’emploi

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L'UNC et le 19 mars

 

Parmi les manifestations officielles, figure la commémoration du 19 mars 1962 - Journée Nationale du Souvenir et de recueillement en Mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc - que d’aucuns présentent comme le point final de ces huit
années de combat (1954-1962), puisque les accords d’Évian, signés la veille, prévoyaient un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire algérien.
Eu égard au symbole que représente cette date, l’Union nationale des combattants, association intergénérationnelle de combattants qui regroupe - depuis plus d’un siècle - toutes celles et ceux qui, des trois armées, de la gendarmerie et des services, du 2e classe à l’officier général, ont porté les armes de la France, ne s’associe pas à cette commémoration.
 
 Le 19 mars n’est pas l’anniversaire de la fin de la guerre mais le début de massacres de nos concitoyens et de Harkis.
Plus de 75 000 harkis (le nombre reste approximatif) furent désarmés, torturés, massacrés après cette date.
Plus de 3 000 français d’Algérie enlevés et portés « disparus » dont 456 personnes disparues le 5 juillet à Oran. Aujourd’hui encore, de nombreuses familles de Pieds-noirs ne savent toujours pas ce que sont devenus ceux des leurs qui ont été enlevés à ce moment-là !
 Nul ne sait ce que sont devenus 617 militaires français entre le 1er novembre 1954 et le 2 juillet 1964 : un deuil jamais accompli pour les familles mais régulièrement ravivé chaque 19 mars … car si 307 ont disparus avant cette date, 310 ont disparus après le 19 mars !
 Le cessez-le-feu ne fut mis en oeuvre que par le commandement français, qui l’imposa à ses troupes, avec toute la rigueur d’une organisation militaire conventionnelle. L’armée française reçut l’ordre de n’intervenir qu’en cas de légitime défense d’elle-même.
 Cette violence perdure, non seulement jusqu’au 2 juillet 1962, mais encore au-delà, puisqu’on déplore plus de 530 « morts pour la France » dans les rangs de l’Armée française jusqu’en juillet 1964.
 En conséquence, l’UNC ne commémore pas la date du 19 mars 1962, du fait du non-respect du « cessez-le-feu », par la partie algérienne, et en mémoire des victimes des spoliations, vengeances,
désordres, viols, massacres, exodes forcés, perpétrés dans ce contexte.
 Célébrer le 19 mars 1962 est un outrage à la mémoire de nos militaires qui ont fait leur devoir pour la France, en Afrique du Nord : un outrage à celles et ceux qui y sont morts et un outrage à celles et ceux qui en sont revenus meurtris dans leur chair et dans leur âme.
 L’UNC rejette catégoriquement toute incitation à la repentance.

SIRET: 780 005 344 000 12

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